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Le féminisme aujourd'hui, au travers des violences contre les femmes.

Dernière mise à jour : 19 oct. 2020


Article HFS – Beezness -10 Février 2020

Par Ottilie Lamamy

Avec la libération progressive de la prise de parole des femmes abusées et agressées sexuellement ces dernières années, il devient de plus en plus difficile aujourd'hui de « faire le tri » dans toutes ces informations, émises en continu et sans distinction par l'ensemble des médias. À tel point qu'il devient compliqué à certains moments de bien garder à l'esprit la réelle teneur du problème que soutient la cause égalitariste et humaniste.

En effet, il est de plus en plus courant d'entendre au détour d'une conversation, avec des amis ou non, des propos marquant un certain agacement à propos du tapage que provoquerait toutes ces affaires d'agressions « en masse ». Dans ces cas-là, que répondre à ce genre d'affirmation ?

– Nous ne pouvons plus rien faire, donc ? Il est impossible de tenter sa chance avec qui que ce soit, maintenant !

– Je ne sais plus où regarder, avec toutes ces histoires ! Je ne sais plus quoi dire, je ne sais plus quoi faire... !

– Cela prend des proportions... On ne va pas demander une autorisation écrite à chaque fois qu'on veut embrasser quelqu'un, si ?!

– Je n'ose plus monter dans un ascenseur seul avec une femme... ! Je n'ai pas envie de me retrouver avec une plainte sur le dos !


Bon, concédons, la réponse à donner n'est ni simple, ni évidente... Effectivement, les femmes qui mentent et qui manipulent, ça existe ! Cependant, ceci ne reste vrai qu'à un pourcentage très faible... ! Pour donner un ordre d'idée, une femme a cent mille fois plus de risques de se faire agresser par un homme, qu'un homme de se faire accuser à tort par une femme. Ce qui reviendrait donc à dire que les hommes ont à peu près autant de chance de se faire accuser à tort par une femme que d'être frappé par la foudre...

Néanmoins, il n'est pas à négliger que les hommes ne demeurent pas à l’abri de violences ou de diffamations. Le cas du mariage Johnny Deep – Amber Heard sert ainsi souvent d'exemple pour le rappeler :

En mai 2016, Amber Heard entamait une procédure de divorce à l’encontre de Johnny Depp et l’accusait de violences conjugales, photographies à l’appui. Cependant, d'anciens enregistrements rendus publics récemment tendent à prouver que cette accusation n'était que pure diffamation de la part d'Amber Heard. De plus, le mannequin y laisse entendre qu’un tribunal ne prendrait jamais parti pour un homme dans une affaire de violences conjugales, que personne ne le croirait. Les arguments avancés seraient qu'une femme de 54 kilos n'aurait « jamais été capable d'avoir le dessus » sur son ex-époux.

De fait, si certains fustigent le comportement d'Amber Heard, d'autres rappellent que les victimes de violences conjugales ne doivent pas pâtir de ce soudain revirement dans cette affaire...

« Chaque fois qu'une femme fait de fausses déclarations, d'autres abusées ne vont pas être prises au sérieux pour manque de preuves », écrit @InmaHamissi sur Twitter.

« Les gens qui utilisent la situation de Amber Heard et Johnny Depp pour discréditer les femmes qui dénoncent leurs agresseurs [sont] moralement bas », surenchérit @Blvck_cherry. « C’est ignoble ce qu’elle a fait on le consent, mais n’utilisez pas l’abus de quelqu’un pour justifier votre misogynie. »



Ainsi, des hommes comme des femmes subissent chaque jour des violences et abus sexuels. Cependant, ce sont les chiffres qui tendent à recentrer le débat sur la cause des femmes en particulier : une femme meurt en moyenne tous les trois jours, tuée par son (ex-)conjoint. Et rien qu'en France, une femme subit viol ou agression une fois toutes les 8 minutes...








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